La prolifération des courses ne freine pas le foisonnement des coureurs, c'est la morale mathématique d'un dimanche de grande circulation pédestre. Malgré Morat-Fribourg et son prestige retrouvé, les 20 km de Genève ne courront pas dans le vide à l'occasion de leur 2e édition. Près de 2500 concurrents prendront part à cette épreuve qui met à l'honneur une distance moins sacralisée que celle du semi-marathon (21,095 km) mais peut-être plus facile à appréhender pour les coureurs du dimanche.

Si les traditionalistes ont préféré la fièvre populaire de La Sonnaz, mythique montée dans laquelle s'est écrite la légende de Morat-Fribourg, nombreux sont ceux qui se sont laissé porter par le souffle de la découverte. Peu courue, la Rive droite, qui surplombe le lac, offre des vues splendides et une belle plongée sur la rade. Les 20 km de Genève y ont trouvé un formidable terrain d'expression. Mais cette année, leur atout, c'est la traversée du site de l'ONU avec son allée pavoisée et ses jardins. Pour y accéder, pas besoin de montrer patte blanche, le port du dossard fait foi et suffit.

Parce que l'aéroport s'est associé à la manifestation, c'est au terminal 2 que les concurrents sont invités ce samedi à retirer leur précieux sésame ou à s'inscrire en last-minute – mais pas en low cost! Et c'est en train que les relayeurs sont encouragés à se rendre sur les deux sites de passages de témoin, à Pregny-Chambésy et Genthod. Car l'épreuve se court aussi à deux ou à trois, un concept qui favorise les baptêmes en douceur et la convivialité. On annonce un coup de froid dimanche? Tant pis pour les pique-niques et tant mieux pour les coureurs. Ils auront 20 km pour se réchauffer!