L'EPFL en lice pour un projet européen monstre
Deux programmes de recherche ont été sélectionnés pour tenter de décrocher un financement. Avec 1 milliard à la clé.

Le premier, Time Machine, vise à construire un modèle numérique d'une ville sur la base de millions de documents. Venise, dont les mille dernières années – dans l'espace et le temps – ont été scannées, a fait office de pionnière. Depuis, plusieurs autres universités de villes du Vieux-Continent (Amsterdam, Nuremberg, Paris, Jérusalem, Budapest et Naples) ont elles aussi décidé de se plonger dans leurs archives pour reproduire l'expérience vénitienne. Pas moins de 170 institutions partenaires issues de 32 pays ont rejoint le projet.
Le deuxième, Health EU, est un programme dans lequel chaque individu serait doté d'un avatar médical, un double de lui-même qui rassemblerait toutes ses données personnelles. Le tout pour pouvoir être guéri plus efficacement, grâce à la synthèse entre médecine personnalisée et digitalisation. Plus de 90 scientifiques issus de 47 groupes de recherches de pointe y collaborent.
Point commun de ces deux projets coordonnés par l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et respectivement dirigés par Frédéric Kaplan, du Laboratoire d'humanités digitales, et Adrian Ionescu, du Laboratoire des dispositifs nanoélectroniques (NANOLAB): ils ont été retenus pour participer au deuxième round dans la course aux FET Flagship, ces programmes de financement monstre de la Commission européenne. Avec à la clé le versement de 1 milliard sur dix ans. Une quinzaine d'autres projets ont été retenus pour ce 2e round, qui court jusqu'en septembre.
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