Le Salon du livre réintègre Palexpo après trois années de décentralisation en ville, pour cause de Covid. La bonne nouvelle, c’est que le livre est vivant. Plus de 600 auteurs seront présents dès mercredi jusqu’à dimanche. Il y en aura pour tous les goûts. Les lecteurs seront-ils au rendez-vous? Natacha Bayard et Nine Simon, les directrices du Salon, ont tout fait pour.
L’entrée est gratuite cette année. Ce sera «Lecture pour tous» comme le titre d’une mythique émission littéraire française. On pourra fureter entre les stands, s’asseoir pour écouter une conférence ou participer à un débat, faire ses emplettes pour ses quelques heures de lecture nécessaires au rêve, à la réflexion comme à la vie quotidienne. Tous les genres seront représentés et bon nombre d’éditeurs qui ont résisté à la crise sanitaire ont convié leurs auteurs pour des signatures dont les lecteurs sont toujours friands.
Pour accompagner cet événement culturel majeur, la Julie lançait vendredi le premier numéro de sa newsletter gratuite la «Tribune des livres». Elle rendra compte de la vigueur de la vie du livre à Genève avec son riche réseau de libraires, d’éditeurs et d’auteurs genevois. Les lecteurs de la presse sont souvent aussi gourmands de fictions, de biographies, de livres d’histoire, de BD ou de polars.
Car non, le livre n’est pas mort. À cette question répétée par les journalistes en 1998, l’immense Umberto Eco se montrait agacé. Cela lui faisait penser à la sienne, de mort… mais il reconnaissait que cela exprimait une inquiétude. Après toutes ces années, le livre bouge encore. Nouveaux éditeurs, nouvelles collections, nouveaux auteurs. Et des lecteurs qui, selon le sondage que nous avons réalisé sur notre site pour la «Tribune des livres», sont toujours en appétit.
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Éditorial – Lecture pour tous
En réintégrant Palexpo, le Salon du livre va accueillir plus de 600 auteurs et ouvre grandes ses portes avec l’entrée gratuite.