Encre bleueLe violet est de mise

Au cas où vous ne l’auriez pas encore remarqué, c’est aujourd’hui la Journée des femmes. Ou plutôt la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Nuance.
Et ce 8 mars, nous autres marquons le coup en tenue violette. Mince alors, je n’ai toujours rien de tel dans ma garde-robe! Du rouge et du bleu, ça oui. Or c’est bien d’un mélange des deux que l’on obtient la couleur à l’ordre du jour. Que faire?
Il y a des lustres, n’en ayant point, j’avais acheté une chemise rose pour rejoindre les copines. Une marée rose déferlant dans les rues grises, c’était vraiment du plus bel effet qui soit. Sauf que cela n’a pas bouleversé la société. Après usage, ma liquette a fini aux oubliettes. Le rose ne me va pas bien au teint…
Avec le violet, pas dit que ce soit mieux. Même si j’ai lu dans un bouquin qu’il correspond aux rêveuses, qu’il possède des vertus apaisantes sur les esprits et permet de calmer les émotions.
Sûr que la symbolique des couleurs a dû se tromper, si j’en crois le programme genevois concocté par les nouvelles féministes pour cette journée de lutte. Car elles ne font pas dans la guimauve.
On pourra ainsi emprunter la «Via Feminista» pour découvrir leurs revendications en quatre espaces distincts de la cité. Le plus parlant, pour les concernées du moins, sera sans doute celui lié à la réforme de l’AVS. De passer l’âge de la retraite des femmes à 65 ans, alors que la plupart d’entre elles bossent ou ont bossé à temps partiel pour s’occuper de leur famille, qu’elles ont de fait moins cotisé en prévision de leurs vieux jours et qu’elles se retrouvent à la retraite avec un revenu en conséquence, mince, très mince.
Et il faudrait encore en faire plus? Toute bleue que je suis, là je vois rouge. Ce qui donne du violet. Comme quoi, c’est finalement bien la couleur du jour!
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