Nature et patrimoineLe téléphérique du Salève change de peau
Démolitions, décapages: la station amont se rapprochera l’an prochain de l’image initiale que lui avait donnée en 1932 son auteur genevois, Maurice Braillard.

C’est sur un carrelage glissant qu’on déambule pour rejoindre la gare haute du téléphérique du Salève, dans un vacarme de marteaux-piqueurs. Ce carrelage, c’est ce qui reste du restaurant attenant à la station. L’édifice sans charme daté de 1980, «une passoire thermique» selon la cheffe de projet du chantier, a fait place nette. Entamée en octobre et destinée à durer jusqu’à la mi-2023, la profonde rénovation vise à mettre en valeur la silhouette si particulière de cette station d’altitude, signée Maurice Braillard en 1932.