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Nature et patrimoine – Le téléphérique du Salève change de peau
Nature et patrimoine – Le téléphérique du Salève change de peau
Démolitions, décapages: la station amont se rapprochera l’an prochain de l’image initiale que lui avait donnée en 1932 son auteur genevois, Maurice Braillard.
Entamée en octobre et destinée à durer jusqu’à la mi-2023, la profonde rénovation du téléphérique du Salève vise à mettre en valeur la silhouette si particulière de cette station d’altitude.
STEEVE IUNCKER-GOMEZ
C’est sur un carrelage glissant qu’on déambule pour rejoindre la gare haute du téléphérique du Salève, dans un vacarme de marteaux-piqueurs. Ce carrelage, c’est ce qui reste du restaurant attenant à la station. L’édifice sans charme daté de 1980, «une passoire thermique» selon la cheffe de projet du chantier, a fait place nette. Entamée en octobre et destinée à durer jusqu’à la mi-2023, la profonde rénovation vise à mettre en valeur la silhouette si particulière de cette station d’altitude, signée Maurice Braillard en 1932.
Une visite de presse a eu lieu sur site ce mercredi. L’occasion d’évoquer toute la complexité de l’entreprise. On s’attelle à redonner son visage d’origine à ce bâtiment, classé monument historique il y a quatre ans, tout en étant tenu de compléter un bâtiment qui est resté inachevé, «sans doute à cause de la crise économique des années 30», analyse l’architecte lauréate de cette restauration, Claudia Devaux. Mais la première tâche, qui est en cours, est d’élaguer les rajouts qui ont pu dénaturer l’œuvre du fameux architecte genevois.