Le SSP dénonce une privatisation d'une partie des blocs opératoires des HUG
Dans un communiqué, le Syndicat des services publics dénonce le partenariat public-privé HUG-Hirslanden à propos d'un projet de centre de chirurgie ambulatoire.
L'annonce du projet de centre de chirurgie ambulatoire par les HUG et le groupe de cliniques privées Hirslanden, mercredi, inquiète le Syndicat des services publics (SSP). En février 2018, le SSP rappelle qu'il dénonçait déjà ce projet dans un tract distribué au personnel, argumentant que «derrière l'intitulé PPP ne se cachait rien de moins qu'une privatisation d'une partie des blocs opératoires des HUG». Le SSP redit dans un communiqué qu'il se bat depuis des années contre la privatisation de services des HUG tels que pharmacie, nettoyage, laboratoire, sécurité, transport des patients, etc.
«Le personnel de terrain de ce centre privé sera employé par une société anonyme avec un contrat de travail de droit privé, contrairement au personnel des HUG qui bénéficie des mêmes conditions de travail que le personnel de la fonction publique», écrit le SSP.
Il rappelle que les «HUG sont un établissement public et subventionné qui doit appliquer les mêmes règles à tout son personnel. Créer une société anonyme pour gérer ce centre est le moyen que les HUG ont trouvé pour dégrader les conditions de travail et faire des économies sur le dos du personnel de terrain.»
Le SSP s'oppose «à toute privatisation de blocs opératoires et à toute dégradation des conditions de travail du personnel hospitalier», conclut ce texte
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