Le soutien au contre-projet est fragilisé
La situation de crise sème le trouble dans les partis qui s'apprêtent à faire campagne pour la votation du 4 mars.

«C'était déjà compliqué sans cela, alors maintenant…» Les mots de Jean-Philippe Haas, conseiller municipal MCG, résument bien la situation. Suite aux annonces de Genève Tourisme concernant le déficit de l'édition 2017 (3,2 millions), le départ du directeur et du patron des Fêtes ainsi que la menace qui pèse sur l'édition 2018, les partis sont un brin abasourdis. En jeu: la votation du 4 mars, qui définira les Fêtes du futur. «Malgré tous les problèmes financiers, le groupe MCG ne va pas changer son fusil d'épaule. Nous militerons pour le contre-projet. Mais il faut reconnaître que cette crise constitue du pain bénit pour les initiants», regrette l'élu.