Le soir venu, les temples se transforment en lieux de sommeil
L'accueil de nuit des personnes sans-abri étoffe son dispositif, en lien avec l'Église protestante de Genève et l'Armée du salut notamment.
On s'est réjoui de leur ouverture au milieu des vacances estivales, il faut maintenant les raconter, ces nouveaux lieux de l'urgence sociale, appelés «sleep-in», après un petit mois de fonctionnement ininterrompu. Un acronyme à trois lettres – un de plus – les coiffe : DDN, pour Dispositif de nuit. Cette offre, inédite dans son déploiement, défendue comme une nécessité par ses initiateurs, n'a pas tardé à faire la preuve de son utilité.