Commission d’enquêteLe rapport Bergier en cinq points
Au cours des années 30 et durant la guerre, la Suisse a participé, volontairement ou non, aux entreprises de l’Allemagne nazie. Rappel des conclusions qui ont secoué le pays, en 2002.

Le rapport Bergier a balayé l’idée d’une Suisse préservée de l’invasion nazie uniquement par son armée (ici le général Guisan à Brunnen). Dans les faits, la Suisse a très largement adapté progressivement sa politique migratoire, économique et ferroviaire, adoptant une neutralité variable vis-à-vis du IIIe Reich.
ETH-Bibliothek Zurich, Bildarchiv/Fotograf: Unbekannt/PK_007959
Le «rapport Bergier» ce sont les conclusions retentissantes, sur 569 pages, d’une Commission indépendante d’experts (CIE) qui s’est penchée sur le rôle de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Présidé par l’historien lausannois Jean-François Bergier (1931-2009), ce groupe de spécialistes suisses et internationaux a rédigé entre 1996 et 2001 pas moins de 25 études, restées en bonne partie confidentielles.