Le projet de télécabine rallie Perly et Bardonnex
Le Conseil d'Etat mandate une étude sur un tracé plus long que le projet initial.

Le Canton va de l'avant dans son projet de développer une desserte urbaine par télécabine. Le Conseil d'Etat a annoncé mercredi qu'il a commandé en août une étude préliminaire sur une version révisée du tracé envisagé dès le printemps 2016, du parking P47 dans la zone aéroportuaire à Blandonnet, Loëx, Bernex et aux Cherpines.
Du futur nouveau quartier en gestation, cette desserte par câble pourrait en effet encore trouver un prolongement qui n'avait pas été envisagé jusqu'ici: elle se dirigerait vers Perly (avec une station au droit du chemin des Mattines et de la route de Saint-Julien), puis jusqu'à la douane autoroutière de Bardonnex. La ligne totaliserait ainsi 12 kilomètres. Ce corridor «concentrera une part prépondérante de la croissance à venir des déplacements internes au canton, mais aussi avec les territoires limitrophes», écrit l'Exécutif.
Pourquoi cet allongement du tracé? La question du stationnement a joué un grand rôle selon la Direction générale des transports (DGT). «L'une des raisons procède d'une réflexion sur la localisation possible de futurs parkings relais et la possibilité que l'ATMB (ndlr: la société qui gère l'autoroute française A40) en crée un du côté français de la douane de Bardonnex, explique Benoît Pavageau, directeur des transports collectifs à la DGT. En outre, l'Aéroport serait intéressé à voir se développer des parkings délocalisés mais qui seraient bien reliés au terminal.»
Le tracé a pour ambition de créer un itinéraire tangentiel, reliant entre elles des zones périphériques promises à un fort développement, sans passer au centre-ville, mais en croisant à plusieurs reprises les lignes de tram 14 et 15 (cette dernière étant vouée à se prolonger de la place des Nations au P47). La ligne éviterait les zones résidentielles, ne franchissant presque que des zones bâties dévolues aux activités, ce qui atténue le problème de surplomb et de vue intrusive sur le voisinage que fait craindre la télécabine urbaine. L'étude doit s'achever en fin d'année. Si elle est concluante, le Grand Conseil pourrait être saisi l'an prochain d'un crédit d'étude afin de développer un projet détaillé.
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