Le président Erdogan voit la main de l'étranger derrière le putsch militaire
Sur la chaîne Al Jazira, le président turc a dénoncé un soutien étranger aux putschistes et se dit prêt à rétablir la peine de mort.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan n'a pas ménagé les pays européens qui ont critiqué la purge qu'il a entamée au lendemain du putsch.
Reuters
Au cinquième jour du coup d'Etat manqué, la Turquie retenait son souffle. Après plus de quatre heures de réunion d'un Conseil de sécurité, la population attendait avec beaucoup d'appréhension les annonces du président Erdogan. Des «décisions importantes» devaient être prises. Et toute la journée durant, la rumeur d'un retour de la peine de mort ou de la loi martiale circulait dans les cafés et restaurants de la ville.