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Va-t-on devoir dire adieu à nos tartines du matin à cause de l’invasion russe ? (Photo d’illustration)
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«L’Ukraine est le grenier à blé de l’Europe.» Vous avez sûrement déjà entendu cette affirmation, répétée dans de nombreux livres de géographie et d’histoire. Et ce n’est pas pour rien: aujourd’hui, 12% du blé vendu à travers le monde provient d’Ukraine. Le pays excelle aussi dans la production de maïs, se hissant à la quatrième place des plus gros exportateurs de cette céréale. Mais, désormais, la guerre fait rage, et la livraison de ces denrées alimentaires est compromise.
Après le Maroc et la Tunisie, la Suisse?
Preuve de la pénurie à venir, le prix du blé a bondi sur les marchés boursiers. Depuis le 18 février, sa valeur a augmenté de 37,7%*. Cette hausse s’est répercutée sur le prix du pain dans de nombreux pays. La Tunisie, qui importe la moitié de son blé d’Ukraine, connaît une véritable pénurie et sa population est aux abois. Au Maroc aussi, les prix flambent. L’inquiétude est partout, et on peut légitimement se demander si le pain suisse coûtera désormais plus cher.