Carnaval au BrésilLe masque d'un juge en tête des ventes
L'attaquant de football brésilien Neymar a beau être une star dans son pays, le titre de champion des ventes de masques pour le carnaval 2013 va lui échapper au profit d'un juge noir, Joaquim Barbosa.

A un mois du carnaval, les ventes de masques de carnaval ont commencé.
«Nos héros au Brésil cette année sont le juge noir Joaquim Barbosa et la vedette du foot Neymar», a expliqué mercredi Olga Valles, propriétaire de Condal, la principale fabrique semi-artisanale de masques de Rio et la plus ancienne du Brésil.
Mais à un mois du carnaval, «le champion des ventes», c'est Barbosa, le premier président noir de la Cour suprême du Brésil, qui a mené avec une main de fer les débats du plus grand procès anti-corruption jamais organisé dans le pays, ajoute cette Catalane installée au Brésil.
«On a vendu 25'000 masques de Joaquim Barbosa et on devrait en vendre encore plus de 20'000» sur un total de 200'000, explique cette Catalane installée au Brésil.
Neymar loin derrière
L'attaquant du club de Santos Neymar, dont tout le Brésil espère des prodiges lors de «sa» Coupe du Monde en 2014, arrive loin derrière, même si son masque est également «très demandé».
A sa décharge, Neymar est parti avec un handicap difficile à rattraper même pour un feu-follet aussi véloce: son masque n'a été lancé qu'il y a un mois, alors que celui de Barbosa est vendu depuis cet automne.
Il en existe deux versions: «Une plus chère avec des cheveux qui permet de reproduire la coiffure de Mohican» de Neymar, une de ces crinières improbables dont les footballeurs ont le secret, «l'autre en plastique, plus simple».
Olga Valles a aussi fait un prototype de la mascotte de la Coupe du monde de football 2014 au Brésil, le tatou-boule baptisé «Fuleco», un mammifère en voie de disparition qui, comme son nom l'indique, se met en boule quand il se sent menacé. Mais elle n'est pas sûre de pouvoir le commercialiser, car les droits de reproduction de la mascotte sont jalousement gardés.
La Condal, fondée en 1958 par Armando Valles, fabrique quelque 200'000 masques par an. Ce Catalan d'origine est décédé en 2007, et c'est sa veuve Olga qui a pris la relève. Une quinzaine d'artisans y travaillent, dont certains depuis 40 ans.
ats/afp
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