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«Le rouge vous va si bien.» Illustration inédite pour l'album «Batem/Le Marsupilami. Une vie en dessins»
CHAMPAKA BRUSSELS/DUPUIS, 2021
«En dédicace, on me demande régulièrement comment m’est venue l’idée d’inventer le marsupilami.» Dans ces moments-là, Luc Collin, alias Batem, se voit dans l’obligation d’emprunter la machine à remonter le temps. Non, ce n’est pas lui mais bien André Franquin qui a imaginé la bondissante bestiole en 1952, au cours de l’épisode «Spirou et les héritiers». En revanche, de son trait tout en rondeur, il accompagne depuis près de quatre décennies le célèbre héros au pelage jaune tacheté de noir.
«Je ne suis pas le père du marsupilami, mais sa nourrice», glisse le dessinateur liégeois avec un sourire en coin à ceux qui l’imaginent en concepteur de mythe. À 62 ans, il a dessiné le fameux marsupial plus longtemps et plus souvent que son véritable créateur, décédé en 1997. «Je n’ai pas d’états d’âme par rapport au rôle de repreneur. Je me sens bien avec le personnage que m’a transmis Franquin.» Au récent Salon du livre, c’est un auteur épanoui que l’on croise au lobby de l’hôtel BD, à Carouge. «Le marsupilami est tellement attachant. C’est l’animal magique par excellence.»