Salon Time to Watches à GenèveLe marché des montres vintage revalorise l’artisanat horloger
Le luxe de seconde main redonne du souffle aux métiers d’art. Tout un réseau de professions est porté par cette nouvelle façon de consommer.

Encore un mot-valise suédois. Après le flygskam, la honte de prendre l’avion, voici le kopskam, ou la honte d’acheter du neuf. D’abord appliqué au secteur des vêtements, contre la fast fashion, il s’est rapidement étendu et touche aujourd’hui le monde du luxe en général et, donc, de la haute horlogerie. En annonçant cette semaine lors du salon Watches & Wonders la création de son département CPO (Certified Pre-Owned), avec la plateforme de revente Watchfinder, Cartier entend contrôler le marché de ses montres de seconde main. Comme Richard Mille, Zenith, ou Rolex, qui a lancé fin 2022 son propre certificat CPO en tandem avec le détaillant Bucherer.