Le leader d'Eagles of Death Metal, entre dévotion et amour des armes
Le groupe vient mardi soir achever son concert à Paris, interrompu tragiquement le 13 novembre. Une «mission» animée aussi par les valeurs très conservatrices de Jesse Hughes.

Avant leur concert mardi soir à l'Olympia, à Paris, les membres du groupe Eagles of Death Metal ont multiplié les interviews dans les médias français, avec en substance toujours le même message: oui, il était important de venir terminer le concert interrompu tragiquement le 13 novembre au Bataclan, au nom des victimes, au nom de la résistance à la barbarie. «Je ne peux pas laisser les méchants l'emporter, nous devons terminer ce concert pour nous, pour tous ceux qui étaient au concert au Bataclan», a dit le leader du groupe, Jesse Hughes, à i-Télé. «Mais j'ai peur, j'ai vraiment peur. Je ne veux pas m'écrouler devant tout le monde, je ne veux décevoir personne, c'est ma plus grande crainte», s'est-il confié à l'Agence France Presse.