Rencontre avec Norman Spinrad«Le futur qui nous attend est celui que nous forgeons»
Le vétéran de la science-fiction américaine, auteur de «Jack Barron et l’éternité», commente son appétit d’anticipation au moment où le Centre Pompidou-Metz croise S.-F. et art contemporain.

Avec Michael Moorcock, Robert Silverberg ou encore Samuel Delany, Norman Spinrad fait partie des derniers grands anciens de la science-fiction américaine encore vivants. À 82 ans, l’écrivain installé depuis longtemps à Paris, où il nous accueille dans son appartement, a ses heures de gloire derrière lui. Mais il n’en reste pas moins un jalon important dans l’histoire d’un genre littéraire qui ne cesse de renaître sous de nouvelles formes, parfois sans se présenter comme tel.