Qualité de vie en villeLe futur quartier du PAV devra lutter contre les îlots de chaleur
L’énorme défi urbanistique que représente le PAV l’est aussi d’un point de vue climatique. Éviter de construire un énième îlot de chaleur devient alors un enjeu central du projet.

Pour le canton et la Ville de Genève, le réaménagement du PAV (Praille-Acacias-Vernets) est une opportunité unique pour réaliser des espaces publics qui répondent aux enjeux de la dérive climatique. Mardi, la concertation liée au projet de remise à ciel ouvert des deux rivières que sont l’Aire et la Drize a été lancée.
Actuellement, les deux cours d’eau, qui se jettent dans l’Arve, cheminent à travers le PAV sous terre. L’idée sera de les remettre à ciel ouvert et d’aménager des espaces publics le long de leurs rives, avec la plantation d’arbres et de verdure, ainsi que la création d’une voie verte dédiée à la mobilité douce.
Le PAV doit être une chance à saisir, a noté la maire de Genève Frédérique Perler. Il s’agira de construire un morceau de ville exemplaire, capable de faire face au défi climatique. En 2050, Genève aura le climat de Madrid, a rappelé l’élue. D’où la nécessité d’offrir aux habitants des espaces de vie sources de fraîcheur.
Ce projet «Espaces Rivières» est emblématique, a, de son côté, souligné le conseiller d’État genevois Antonio Hodgers, car, contrairement à ce qui se fait d’habitude, il commence par la fin. La réflexion porte, dans un premier temps, sur l’espace non-bâti. L’idée est de déterminer «les endroits où l’on place la nature».
La concertation publique est lancée. L’ambition est d’avoir un projet de loi pour le printemps prochain, puis de commencer la réalisation à partir de 2024-2025. La remise à ciel ouvert de la Drize et de l’Aire et les aménagements autour des deux cours d’eau devraient être terminés à l’horizon 2030.
ATS
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.