Le directeur de la formation professionnelle quitte ses fonctions
Après vingt-huit ans à l'Office pour l'orientation , la formation professionnelle et continue (OFPC), Grégoire Evéquoz prend une retraite anticipée.

Et un changement de plus à la direction générale du Département de l'instruction publique (DIP)! En début d'année, le directeur général de l'Ecole obligatoire a démissionné, son homologue de l'Office médico-pédagogique s'est vu imposer le «soutien» d'un cadre, et aujourd'hui, c'est au tour du directeur de l'Office pour l'orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC) d'annoncer son départ. A 63 ans, dont quatorze années à la tête de l'OFPC, Grégoire Evéquoz prendra sa retraite anticipée au 30 novembre.
Grégoire Evéquoz a passé vingt-huit ans à l'OFPC, il en est le directeur depuis 2003. Des raisons personnelles ont motivé sa décision, explique-t-il, notamment «les conditions de retraites de fonctionnaires qui vont être modifiées prochainement (ndlr: cela se traduira notamment par une hausse d'un an de l'âge où un fonctionnaire peut partir sans pénalités), mon âge, et la volonté de me consacrer à ma famille, de prendre du temps pour écrire, voyager, et développer mes centres d'intérêts dont certains ont été mis en veilleuse par manque de temps».
Ce départ, c'est un coup de sac supplémentaire à la direction générale du DIP - qui regroupe cinq directeurs généraux. En janvier, Pierre Kolly, le directeur général de l'Ecole obligatoire, est démis de ses fonctions et réaffecté à un autre poste. Il démissionne en mars. Des cadres font alors état d'une ambiance délétère au sein de la direction générale et les remaniements se poursuivent: un cadre est placé en renfort à la tête de l'Office médico-pédagogique pour «soutenir et conseiller» l'actuel directeur, Stefan Eliez, jusqu'à la fin de novembre.
Le départ de Grégoire Evéquoz a-t-il un lien avec les tensions au sein de la direction générale du DIP? Il répond par la négative, «ce sont uniquement des raisons privées qui ont motivé ma décision». Et d'ajouter que celle-ci n'a pas été facile à prendre, «tant je suis profondément attaché à l'OFPC».
A l'heure du bilan, il relève la création de la Cité des métiers (ndlr: un rendez-vous dédié à l'information professionnelle et aux perspectives d'emploi qui permet la rencontre entre jeunes et professionnels) en 2008, le développement de Cap formation - structure qui propose un suivi personnalisé aux jeunes en rupture -, le développement de la formation continue pour les adultes notamment. «Je pars avec le sentiment d'une mission accomplie.» Même s'il reste encore à son successeur de nombreux défis à relever, «les enjeux liés à la formation professionnelle sont en effet énormes, notamment l'adaptation aux nouveaux besoins économiques».
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