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«Le Conseil fédéral doit avoir plus de courage»

Ignazio Cassis confirme mener son groupe avec fermeté.

Tout le monde - y compris au PLR - vous voit figurer d'office sur le ticket. C'est une campagne tranquille pour vous?

Lors de la tournée des candidats cette semaine, c'est Pierre Maudet qui a fait le show. Ca vous énerve?

Quel est votre adversaire le plus dangereux?

Faut-il en conclure qu'il faut un ticket à trois?

En Suisse romande, vous passez souvent pour un «vendu» aux assureurs. Avez-vous l'indépendance pour faire le job?

Tous les mandats ne se valent pas. Vous gagnez 180'000 par année pour un lobby au coeur du pouvoir qui exerce une influence direct sur la santé

Seriez-vous intéressé à reprendre le Département fédéral de l'Intérieur?

Quels sont vos solutions pour contenir les coûts de la santé?

Et l'autre chantier?

L'accord cadre avec l'UE, plus personne n'en veut. Burkhalter s'est-il trompé dans sa politique européenne?

Et alors qui devrait trancher en cas de litige entre l'UE et la Suisse?

L'UDC vous considère comme le moins euroturbo des candidats, or sur l'immigration de masse, vous avez pactisé avec le PS contre l'UDC. Comment vous l'expliquez?

Vous serez donc le Conseiller fédéral des 50 nuances de gris?

La loi d'application que vous avez concoctée va impliquer une bureaucratie énorme. Bureaucratie que votre parti combat. Il y a un côté schizophrène. Non?

Vous avez un côté sympathique, mais on dit aussi que vous avez une main de fer sur votre groupe. Qui êtes-vous?

Vous vous êtes droitisé avec les années. C'est par conviction ou par opportunisme?

Donc en tant que politicien, vous renoncez à encadrer la société au nom de la liberté des individus ?

Avec vous le Conseil fédéral sera-t-il plus à droite qu'il ne l'était avec Burkhalter, critiqué pour voter souvent avec la gauche?

Vous allez au Conseil fédéral pour faire bouger les choses ou gérer les affaires courantes? Vous traînez une image de politicien conciliant qui va se faire avaler par le système.

Napoléon, c'est Maudet?

Vous dites que la Suisse n'existe pas sans l'italianità. Ca veut dire qu'il faut un siège italophone permanent?

Etes-vous vraiment le représentant du Tessin, on dit dans votre canton que vous êtes surtout un politicien... bernois.

Quand avez-vous eu envie de devenir vraiment conseiller fédéral?

Élu, vous seriez le 2ème médecin de l'histoire du Conseil fédéral. Quel remède pourriez-vous lui prescrire?

C'est ce qui explique la défaite sur la grande réforme fiscale des entreprises?