Le Conseil d'État ne veut pas de l'initiative sur la CPEG
Le gouvernement a invalidé très partiellement l'initiative de la gauche et demande au parlement de la rejeter.

Le Conseil d'État n'a que partiellement validé, mercredi, l'initiative mêlant sauvetage de la caisse de l'État et PAV, intitulée «Sauvegarder les rentes en créant du logement». Il annule en effet une partie d'un article qui précise que l'initiative s'applique à tout terrain cédé par l'État depuis la publication de son lancement.
Lancée par la gauche et l'Asloca, l'initiative entend résoudre le problème de sous-capitalisation de la Caisse de pension de l'État de Genève (CPEG) en lui offrant les droits à bâtir sur les terrains en mains de l'État dans le secteur Praille-Acacias-Vernets (PAV). Or, selon le gouvernement, «l'initiative ne résout aucun des problèmes de la CPEG».
Valeur des terrains insuffisante
Il estime ainsi que la valeur actuelle des terrains en question est très nettement insuffisante par rapport au besoin de recapitalisation de la caisse. Pour rappel, la somme devrait avoisiner les 4,5 milliards de francs. Et d'expliquer que cette solution serait plus coûteuse pour la collectivité puisque l'initiative, contrairement au projet du Conseil d'État, ne prévoit pas un rééquilibrage de l'effort entre l'État et les cotisants.
Pour ces raisons et quelques autres, l'Exécutif cantonal demande au Grand Conseil de rejeter le texte lorsqu'il lui sera soumis.
Oui pour la culture
Il en va tout autrement pour l'initiative constitutionnelle «Pour une politique culturelle cohérente», lancée par les milieux culturels.
Le gouvernement non seulement la valide, mais appelle également le parlement à l'accepter, sans proposer de contre-projet. Une prise de position très peu fréquente.
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