Aide humanitaireLe CICR licencie 1800 personnes à travers le monde
Début avril, un plan de réduction des coûts a été annoncé par l’organisation humanitaire pour ces prochains mois. Une vingtaine de sites vont également être fermés.

On l’apprenait le mois dernier, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) fait face à des difficultés financières et doit diminuer ses dépenses engendrant des licenciements et des fermetures de certains sites. Une mise à jour de son communiqué, publiée ce mardi, révélait de nouvelles informations, relevant le nombre de licenciements estimés à environ 1800 personnes à travers le monde, contre 1500 emplois annoncés préalablement.
Les coûts mondiaux de l’organisation humanitaires doivent être réduits de 4300 millions de francs sur 2023 et 2024. Le CICR parle d’une «décision difficile» et réitère le besoin «cette année d’un soutien financier important pour couvrir nos opérations humanitaires».
Le plan de réduction des coûts – approuvé par le conseil d’administration fin mars – «est désormais mis en œuvre» pour 2023, indique le communiqué, dans les délégations du monde entier». Le CICR revient ensuite sur les principaux changements opérés «bien que certains détails et délais soient encore en cours d’élaboration».
Licenciements et sites fermés
Ainsi, «environ 1800 personnes dans le monde perdront leur emploi dans le mois à venir». Et il y aura également «un gel du recrutement sur certains postes». Concernant la présence de l’organisation à travers le monde, «26 de nos 350 sites dans le monde fermeront et d’autres seront considérablement réduits». Le CICR précise encore que les «délégations en Mauritanie, à Kuala Lumpur et en Grèce fermeront».
Début avril, le CICR parlait de la fermeture «d’au moins 20 de ces postes».
Ces annonces reflètent le désir «d’une concentration accrue sur les activités principales du CICR, telles que les programmes dans les zones difficiles d’accès, de première ligne et contestées». Après ces annonces difficiles, l’organisation humanitaire souhaite assurer que sa «priorité est toujours d’avoir l’impact le plus efficace et le plus positif possible pour les communautés touchées par les conflits armés et la violence».
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