Le chasseur suisse tueur d'ânes a été condamné par la justice savoyarde
Ce Romand devra payer 23'500 euros de dommages et intérêts à la propriétaire des ânes, et ne pourra plus avoir de permis de chasse pendant trois ans.

L'affaire avait suscité une vive émotion en Savoie, en septembre dernier. Lors d'une partie de chasse près du village d'Arith, à 65 kilomètres de Genève, un Suisse romand avait tiré sur des ânes qui paissaient dans un pré. Deux des bêtes étaient mortes sur le coup et deux autres, gravement blessées, avaient dû être euthanasiées par la suite.
Ce jeudi, le chasseur, qui était poursuivi pour actes de cruauté envers animaux domestiques et violation de l'ordonnance sur la chasse, a été condamné par le Tribunal correctionnel de Chambéry. Selon le quotidien Le Dauphiné libéré, il devra payer une amende de 750 euros, plus 23 500 euros au titre de dommages et intérêts à la propriétaire des ânes, ainsi que 6000 euros à la Fédération de chasse de Savoie. En effet, cette dernière s'était également constituée partie civile, tout comme la Société de chasse d'Arith. Par ailleurs, le Suisse s'est fait retirer son permis de chasse et il a l'interdiction de le repasser pendant une durée de trois ans. Son arme a également été saisie.
Lors de l'audience, en mai dernier, il a expliqué être dans un état de fatigue avancé après d'être séparé de sa compagne la veille des faits, et avoir confondu les ânes avec des biches. Ce qui a particulièrement choqué la propriétaire des bêtes, qui qualifie cet acte de «carnage», c'est que le chasseur avait tiré à plusieurs reprises, rechargeant quatre fois son arme avant de faire feu à nouveau. La police avait retrouvé onze douilles à 55 mètres des cibles. À cette distance, il est impossible de confondre un âne et une biche, a souligné l'avocate de la propriétaire des animaux, ce que confirme la Fédération nationale des chasseurs.
Les ânes Fanfan (19 ans), Ulule (9 ans) Moustique et Mistral (17 ans) étaient bien connus des nombreux touristes venant faire de la randonnée dans la nature en leur compagnie. Ils étaient tellement apprivoisés qu'ils ne se sont pas enfuis malgré les coups de feu.
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