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Chargement à la mine de Borodinski, dans la région sibérienne de Krasnoïarsk. Exploité par le géant russe du charbon SUEK, il s’agit du plus important gisement à ciel ouvert du pays. Les premiers wagons de charbon en sont sortis en 1950, sous Staline.
SUEK
Plus de houille. Annoncé mardi soir, cet embargo apparaît comme l’ultime sanction contre la Russie dont l’effet boomerang restera gérable pour les pays européens – comme pour la Suisse, si la mesure venait à être reprise par la Confédération.
Ensuite, il faudra accepter le prix de cette guerre économique qui ne cache plus son nom. D’abord, en cas de boycott du précieux diesel russe. Puis de son gaz naturel qui irrigue les zones industrielles allemandes comme helvétiques.
Le «joker» noir
Fournissant plus des deux tiers du charbon «thermique» acheté à l’étranger par les pays européens, la Russie avait gagné en importance dans la fourniture des centrales électriques allemandes et polonaises; au fur et à mesure que les mines du continent fermaient – en raison de leur épuisement ou au nom de l’environnement.