Le bonheur comme valeur refuge
Vivre heureux, on en rêve tous, bien sûr. Mais c'est quoi, le bonheur? Chacun a sa réponse à cette question, différente de celle de son voisin. Parfois franchement opposée. On peut néanmoins dégager quelques éléments susceptibles de contenter tout le monde. C'est en quelque sorte la mission que s'est donnée le Future Tank. Ce petit groupe de citoyens veut doter Genève d'un Bonheur cantonal brut (BCB), ancrer son principe dans la Constitution et plus encore, demander à nos dirigeants d'agir pour le développer.
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Le projet est-il réellement ambitieux ou verse-t-on dans l'angélisme? Dans son article 8, notre Constitution actuelle précise, entre autres, que la République et Canton de Genève «s'engage en faveur de la prospérité commune». N'est-ce pas suffisant? Ce qui est sûr, c'est que ce n'est guère contraignant, tant la notion est floue. De quelle prospérité s'agit-il? Financière, matérielle? Et qui demande des comptes à l'État sur ce point?
Diriger un canton – pourquoi pas un pays? – avec pour premier objectif d'assurer le bonheur des gens, comme si ce bonheur faisait office de valeur refuge, fiable et stable, ça a quelque chose d'un peu fou. Certes. Mais de tentant par rapport à ce qui nous est proposé aujourd'hui, où le fameux et très économique PIB (produit intérieur brut) fait office de panacée.
En instaurant un indice BCB basé sur des critères précis, en obligeant à mesurer annuellement les progrès réalisés, le Future Tank veut aller plus loin. Le vrai défi pour lui sera de mettre au point les indicateurs adéquats.
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