Flirt virtuel et romance digitaleLe blues des premières rencontres au temps du Covid
Faire connaissance, tomber sous le charme, s’embrasser… mission impossible en temps de crise sanitaire? Alors que le climat n’est guère propice au flirt et à la romance, certains renoncent tandis que d’autres trouvent des parades pour «matcher» malgré tout. Enquête parmi les célibataires et les néo-couples.

Cet article a été rédigé par les journalistes de «Femina». Retrouvez plus d’articles sur Femina.ch
Être célibataire en temps de crise? La double peine pour certains, qui vivent de plus en plus mal cette solitude imposée. Amanda, 31 ans, est éducatrice de la petite enfance. «Je dois faire très attention à ne pas attraper le virus, contaminer les collègues et les enfants n’est pas une option, témoigne la Genevoise. J’ai très peu de contacts sociaux, je ne vois mes amis que virtuellement. Alors, faire de nouvelles rencontres en cette période, c’est juste totalement impensable.» Pour Esther-Amélie Diserens, psychologue spécialisée en psychothérapie et sexologue basée à Lausanne, le Covid a rendu la vie dure, voire impossible au flirt et à la légèreté qui l’accompagnait: «On ressent cette angoisse latente, toute forme d’intimité est proscrite et la proximité physique n’est pas autorisée. J’ai le sentiment que les célibataires sont freinés par les risques sanitaires, car s’embrasser, c’est la voie royale pour une transmission du virus.»