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Covid à Genève: Le baromètre du virus se cache dans nos égouts
Covid à Genève – Le baromètre du virus se cache dans nos égouts
L’examen des eaux usées constitue désormais l’indicateur le plus fiable sur la diffusion, toujours large, du coronavirus. La prudence reste de mise, mais la tendance est au mieux.
La station d’épuration de Bois-de-Bay pour le traitement des eaux usées, ici en 2009 (image d’illustration.).
Laurent Guiraud
Ce n’est plus au fond de nos narines mais bel et bien aux tréfonds de nos toilettes que se cache la vérité du Covid à Genève. C’est en effet désormais dans les eaux usées du canton que l’on trouve les indications les plus fiables quant à la diffusion réelle du coronavirus dans le canton. Cet élément ressort du point de situation hebdomadaire publié jeudi par les autorités sanitaires. Lesquelles appellent la population à observer encore une certaine prudence.
Les indicateurs usuels suivis durant ces deux années de pandémie n’offrent plus une image claire de la circulation réelle du virus. Même si 1800 tests Covid quotidiens sont pratiqués dans le canton, un chiffre en diminution, la proportion colossale de résultats positifs – 48,7% avec la méthode PCR, 31,5% en antigénique rapide – prouve qu’il faudrait dépister beaucoup plus pour obtenir une vision fiable. Du coup, le nombre de cas recensés – de 200 à 400 par jour, en tendance baissière depuis cinq semaines – est forcément sous-estimé et ne témoigne pas de la prégnance réelle du virus au sein de la population.