FootballL’ASF lance elle aussi ses idées pour le futur
L’association faîtière du football suisse a évoqué ce jeudi ses visions de développement et de soutien. Le point avec Dominique Blanc, son président.
Deux jours seulement après les annonces de la Swiss Football League, quant à sa proposition de réforme du mode de championnat pour la secteur professionnel, c’était au tour de l’ASF ce jeudi de lancer ses idées pour le futur. Pas de grand écart: là aussi, la volonté est de développer le football en Suisse. Mais avec un prisme plus large, donc à tous les niveaux, notamment du côté des jeunes et du foot féminin.
«L’objectif, c’est de définir les grandes lignes jusqu’en 2025, autour de quatre valeurs: la passion, la solidarité, la tolérance et la performance»
«L’objectif, c’est de définir les grandes lignes jusqu’en 2025, autour de quatre valeurs: la passion, la solidarité, la tolérance et la performance», a aussitôt souligné Dominique Blanc, le président de l’ASF.
Concrètement, il y a l’idée de la création d’un centre national, mise entre parenthèses durant la période Covid. Plusieurs propositions émanant de toute la Suisse sont arrivées à l’ASF. En terme d’objectif, il y a la volonté de moderniser encore et développer les structures. Celles de l’ASF elles-mêmes, mais également celles des clubs, du rapport entre la fédération et les clubs, des entraîneurs, des bénévoles. Le projet est vaste. Mais c’est le football qui l’impose.
280’000 licenciés
Le foot, en Suisse, déplace près d’un million de personnes chaque week-end, en comptant tout le monde (les joueurs, les entraîneurs, les bénévoles, les clubs qui organisent les matches, les arbitres, les parents, amis spectateurs). Aucun autre sport du pays ne peut présenter un tel chiffre. Le foot en Suisse, c’est aussi près de 280’000 licenciés, dont 10% de femmes, près de 1400 clubs, près de 15’000 équipes, 28’000 entraîneurs, 4500 arbitres, 52’000 bénévoles.
«C’est pour cela qu’une feuille de route est importante, poursuit Dominique Blanc. Nous avons lancé des études, larges, pour voir quels étaient les besoins et les demandes.» Les trois axes de développement concernent le football lui-même, l’ASF et les clubs. Cela signifie faciliter l’intégration des jeunes au sein des équipes, favoriser leur encadrement avec une formation encore améliorée et soutenir les clubs dans leur travail avec des relations plus étroites. Toute une aventure. Qui est notamment rendue possible, financièrement, grâce aux résultats de l’équipe de Suisse A, qui se qualifie presque systématiquement pour les phases finales des grands tournois. Grâce à une formation de qualité.
La boucle vertueuse se doit d’être entretenue, c’était le cœur du message de l’ASF.
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