Défis migratoiresL’Américaine Amy Pope élue première femme à la tête de l’OIM
La candidate soutenue par le président Joe Biden prendra les rênes de l’Organisation internationale pour les migrations basée à Genève.

L’Américaine Amy Pope, proche du président Joe Biden, va devenir la première femme à diriger l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) à Genève. Avec son élection, les États-Unis ont montré lundi leur force de frappe face aux Européens.
Cette femme de 49 ans, numéro deux de l’institution depuis 2021, n’a pas eu besoin de recourir à un second tour de scrutin. Après être arrivée en tête, elle a pu s’appuyer sur le retrait du sortant, le Portugais Antonio Vitorino, proche du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, et a été élue par acclamation.
Fâcher les Européens
La Maison-Blanche aura mis son poids pour récupérer un mandat traditionnellement rempli par un ressortissant américain. De quoi fâcher les Européens.
Confrontés à nouveau à une crise migratoire, M. Biden et son secrétaire d’Êta Antony Blinken ont appelé la semaine dernière à voter pour cette ex-conseillère du président. Pour la Suisse, l’organisation est aussi «un partenaire très important», dit à Keystone-ATS la secrétaire d’Êta aux migrations Christine Schraner Burgener.
ATS
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