Boom de l’agrobusiness«L’agriculture n’est pas un travail de pauvre, c’est l’espoir de l’Afrique»
De jeunes urbains se lancent dans ce secteur générateur d’emplois, de revenus et qui répond aux besoins alimentaires grandissants du continent. Les exemples de réussite se multiplient.
Adama Kanté, à droite, devant l’un de ses quinze marchés ambulants à Bamako. Il y écoule sa production de légumes, poissons et viande, sans intermédiaires.
ADAMA KANTÉ
«Salut à tous, j’espère que vous allez bien. De retour dans les champs. L’agriculture, c’est l’espoir! Et je vais vous donner des astuces pour réussir.» Téléphone portable à la main, Adama Kanté, 22 ans, partage son quotidien en mode selfie sur les réseaux sociaux. Connecté, dynamique, le jeune entrepreneur malien incarne l’agriculture de demain.
«Adolescent, j’ai travaillé aux champs tous les jours, du matin au soir, pour économiser 10’000 francs CFA (15 francs suisses). Avec ça, j’ai pu acheter un arrosoir, une houe, et quelques semences. Puis j’ai loué un petit terrain de 20 m2 pour commencer ma production.»
