Premier Conseil des ministresL’affaire Abad, déjà un boulet pour le gouvernement
Les accusations de viols contre le nouveau ministre ont éclipsé la rentrée du gouvernement. Si la justice établit les faits, ce sera «tolérance zéro», avertit l’Exécutif.

Pour incarner le supposé «nouvel élan» né de la présidentielle, on aurait pu imaginer plus souriant. À la sortie du premier Conseil des ministres du second quinquennat, ce lundi, les visages étaient crispés dans la cour de l’Élysée. Dans la foulée de Damien Abad, le nouveau ministre des Solidarités, qui s’est engouffré dans sa voiture, personne n’était d’humeur à s’attarder.
«Ce sera la tolérance zéro pour les délinquants sexuels, le respect et l’écoute totale pour toutes les victimes présumées.»