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Un traitement qui interpelle – La Women’s Super League est confiée à des arbitres de 5e division
Un traitement qui interpelle – La Women’s Super League est confiée à des arbitres de 5e division
D’un côté, l’essor du foot féminin. De l’autre, sa réalité logistique et sportive. La question de l’arbitrage pour les meilleures footballeuses du pays fait débat.
Le football féminin, d’un point de vue sportif comme structurel, progresse rapidement en Suisse. Mais il n’a pas droit aux meilleurs arbitres du pays.
KEYSTONE
«Parfois, tu n’es pas sur le terrain depuis cinq minutes que t’as déjà compris. Tu vas passer un match… frustrant. Parce que tu ressens tout de suite quand un arbitre n’est pas à sa place.»
L’avis de Thaïs Hurni sur la question est sans équivoque. On manque de respect au football féminin d’élite. Entre Yverdon, Young Boys et Servette-Chênois, trois expériences au plus haut niveau, la défenseure a eu le temps de faire mûrir ce sentiment. «Les exceptions, c’est quand ça va bien. Pas l’inverse», ajoute l’internationale suisse.
L’opinion des joueuses dans le débat est capitale. D’ailleurs, planté comme ça, l’énoncé de la situation qui irrite tant Thaïs Hurni peut avoir tendance à surprendre: ce sont des arbitres de 2e ligue et de 2e ligue inter masculines (les cinquième et sixième divisions) qui dirigent les matches de Women’s Super League (WSL), la plus haute catégorie de jeu féminine. Scandaleux? Le mot est fort. Mais assurément, il y a débat.