GenèveLa Ville s’attaque au fléau des épaves de vélos
L’opération permettra de libérer des places. La Municipalité entend également augmenter le nombre d’épingles à vélos.

Des mois, voire des années, qu’il repose là. Ce vélo Peugeot délabré est attaché au panneau sens interdit à l’angle de la rue Agasse et de la route de Chêne, dans le haut des Eaux-Vives. La roue avant est complètement gondolée, la selle a disparu depuis longtemps. «C’est une épave qui n’a rien à faire là», s’agace une habitante. «Étant donné le peu de places disponibles dans le quartier», elle a sollicité l’an dernier la fourrière et la police. Mais ni l’une ni l’autre n’a pu intervenir, faute de cadre légal.
Le vœu de cette habitante devrait finir par être exaucé. Le 17 février, la Ville de Genève va lancer une opération afin de retirer des trottoirs ces vélos abandonnés. Rien que pour la vieille ville, les rues Basses et la Jonction, secteurs où débuteront les ramassages, une centaine d’épaves ont été identifiées. «Il s’agit de vélos ventouses qui privent les cyclistes actifs d’installations dont ils ont besoin», relève la conseillère administrative Marie Barbey-Chappuis, en charge de la Sécurité.