Hécatombe dans les jardins privésLa tomate, vedette moisie d’un été pourri
Le mildiou attaque sévèrement après les pluies de juillet. Les jardiniers amateurs tirent un trait sur leurs tomates.

«Tout est foutu. C’est la catastrophe.» Des 105 pieds de tomates plantés par Alessandro Papa, rares sont ceux qui se sauvent. «Je commence à débarrasser», dit-il, la mort dans l’âme. «Regardez, tout est moisi. Les tomates tombent ou ne mûrissent pas. Des heures de boulot partent à la poubelle.» Dans son jardin familial, l’Italien a tout de même de quoi faire quelques bouteilles de sauce. Mais le matin même, il a dû acheter un cageot de 10 kilos pour compléter sa maigre récolte. «C’est la première fois! Les autres années, je fais 150 bouteilles!»