PolitiqueLa tête chercheuse de Macron en Suisse
Brillante physicienne, Farah Hariri, 30 ans, conseille le mouvement En Marche! sur sa stratégie énergétique.

Jamais Farah Hariri n'oserait se comparer à Emmanuel Macron. Tout juste admet-elle des «résonances» entre son approche non conformiste et celle du candidat qu'elle soutient et qui deviendra peut-être, ce dimanche, le plus jeune président de la Ve République française.
A 30 ans seulement, la physicienne franco-libanaise affiche elle aussi un parcours rapide et impressionnant. Sa thèse en fusion nucléaire au sein du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives en France a été internationalement reconnue.
Elle a poursuivi ses recherches à l'EPFL avant de rejoindre le CERN en mars 2016. «La chance sourit aux audacieux. Je n'aurais jamais imaginé déjeuner en face d'un Prix Nobel, et aujourd'hui je peux en croiser tous les jours au travail!»
Courageuse et déterminée, c'est à 23 ans qu'elle quitte le Liban pour poursuivre ses études en France. «Je me suis affranchie des barrières sociales qui empêchent trop souvent les femmes d'évoluer vers un haut niveau d'éducation. Le chemin était escarpé mais ça en a valu la peine!» Ce refus des schémas traditionnels constitue un autre parallèle avec son candidat. «Il n'a pas eu peur de prendre des risques, de quitter le gouvernement pour défendre ses idées et sortir du clivage gauche-droite.»
Dernier argument qui a poussé la physicienne à rejoindre le mouvement En Marche!: une vision commune sur la transition énergétique. «Emmanuel Macron est convaincu de la nécessité de réduire l'empreinte carbone.» Pour y parvenir, Farah Hariri – missionnée pour les questions énergétiques par Joachim Son Forget, le référent du candidat en Suisse – estime qu'il faut investir dans la formation et la recherche dans toutes les énergies non fossiles, y compris le nucléaire. «Aujourd'hui, il faut trouver la meilleure combinaison entre toutes les différentes sources d'énergie. A terme, la fusion nucléaire pourrait s'imposer comme une solution durable, qui n'émet pas de CO2.» Si Emmanuel Macron est élu dimanche, la scientifique se réjouit de mettre son expertise à disposition du président français. «Avant, j'avais le basket et la peinture comme hobbys; maintenant, j'ai aussi la politique!»
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La sélection digitale

«J'ai récemment croché sur le jeu de réalité virtuelle suisse pour smartphones Opticale. Il met le joueur dans la peau d'un explorateur et le fait sortir de chez lui pour localiser des créatures magiques», raconte Marion Bareil, qui a créé le jeu pour enfants Oniri Islands avec son associée Camille Attard, dans leur studio genevois Tourmaline. La game designer conseille aussi SwapTales: Leon!: «Un jeu-livre ludique où l'on échange des mots pour modifier l'histoire et progresser dans l'aventure.»
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