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C’était aux Créatives – La symphonie pour pelle à neige d’Erika Stucky
C’était aux Créatives – La symphonie pour pelle à neige d’Erika Stucky
Samedi, la Comédie de Genève faisait le plein pour déguster les variations alpines de la chanteuse haut-valaisanne. Où il était question également de ses fameux yodels rock’n’roll.
Erika Stucky et Contrechamps jouent «ICE» samedi 20 novembre à la Comédie de Genève dans le cadre des Créatives. Postée derrière l’écran, la musicienne haut-valaisanne laisse apparaître son ombre, pelle à neige sur l’épaule, le glacier d’Aletsch en arrière-plan.
IRINA POPA
Une silhouette immense apparaît en ombre portée sur l’écran géant de la Comédie de Genève. Erika Stucky monumentale. Est-elle un «botze», un esprit descendu du glacier pour effrayer les braves gens endimanchés? Poing sur la hanche, une pelle à neige brandie comme une fourche dans l’autre main, elle représente aussi bien une matrone des Alpes, sa voix de stentor renvoyant les démons dans leur tanière.
Erika Stucky en scène, c’est la musique et l’image qui consomment une noce montagnarde, sous l’œil d’un Christ délavé extrait d’une chapelle haut-valaisanne. La figurine apparaîtra en toute fin de programme, clin d’œil à ce qu’Erika Stucky raconte ce soir-là: les glaciers, l’Aletsch, son enfance, des fantômes, des croyances, ses ancêtres, le grand-père Theodor parti en 1907 pour les Amériques.