Tabou sur la santé des femmesLa Suisse priée d’agir contre les violences gynécologiques
La députée Valérie Piller Carrard (PS/FR) demande un rapport national. La gauche l’appuie, mais aussi des élues centristes.

En 2018, une marche nocturne contre les violences sexistes et sexuelles contre les femmes, dont font partie les violences gynécologiques et obstétricales, a eu lieu à Lausanne.
Patrick Martin/24 heures
Cela va d’examens intimes brutaux à des gestes effectués sans consentement lors d’un accouchement, en passant par des propos sexistes: depuis 2014 et le lancement du mouvement #PayeTonUtérus, des dizaines de milliers de femmes ont témoigné sur les réseaux sociaux de pratiques qu’elles ont vécues comme des maltraitances. Un terme les résume: violences gynécologiques et obstétricales.