ClassementLa Suisse médaille d'argent en matière de compétitivité
Cette année encore, la Suisse conserve son deuxième rang dans le classement annuel de l'IMD, entre les Etats-Unis et Singapour.

La Suisse reste un îlot de compétitivité. Elle conserve, cette année, son deuxième rang dans le classement annuel de l'IMD, entre les Etats-Unis et Singapour. Néanmoins, des signes d'inquiétude se dessinent au niveau de son marché de l'emploi et de son attractivité.
Face à une zone euro encore convalescente, la Suisse renforce encore davantage son image de petite nation compétitive et résiliente. Ce constat ressort du rapport annuel de la compétitivité 2014 de l'IMD publié jeudi 22 mai.
Grande stabilité
En comparaison internationale, les forces de la Suisse demeurent inchangées: qualité de vie et résilience de l'économie, cohésion sociale, diversification, finances publiques gérées efficacement, adaptabilité des entreprises face aux changements du marché ou encore un système de valeurs qui soutient la compétitivité.
En observant l'évolution du pays au cours des cinq dernières années, l'IMD constate une grande stabilité dans son classement global. Par contre, d'autres résultats rappellent que le franc fort entrave toujours la compétitivité des entreprises. Le pays fait aussi face à une perte d'attractivité (flux d'investissement étrangers en baisse et imprévisibilité du droit).
Optimisme
A l'heure où la Suisse affronte les conséquences de la votation du 9 février, ses leaders d'opinion restent actuellement très optimistes au sujet du marché du travail. Ils estiment que la motivation des travailleurs reste très élevée et leur expérience internationale significative.
De plus, la flexibilité du marché de l'emploi facilite les activités des entreprises. Parallèlement, la formation duale du système éducatif fait souvent office de modèle, car elle demeure en adéquation avec les besoins des entreprises. L'apprentissage est bien implanté et la formation continue reste une priorité pour les entreprises.
Inquiétudes en relation avec l'UE
Cependant, les perspectives d«avenir laissent apparaître certaines inquiétudes liées aux relations futures avec l«Union européenne. La Suisse pourra-t-elle continuer de corréler la formation avec la compétitivité à long terme? Et, surtout, les entreprises seront-elles toujours à même de recruter la main-d'œuvre étrangère nécessaire et de retenir les talents?
La Suisse a les atouts pour conserver ses avantages compétitifs économiques face à ses partenaires commerciaux. Mais elle restera un îlot de prospérité pour autant qu'elle gère avec brio son influence politique face aux grandes nations, soulignent les experts lausannois.
Contrastes entre continents
Selon le classement global, les Etats-Unis se maintiennent au 1er rang. Ils démontrent une dynamique conjoncturelle vigoureuse, notamment au niveau de l«emploi et de la consommation privée. Singapour (3e) et Hong Kong (4e) se caractérisent par une force d«exportation et un environnement favorable au développement des affaires.
En Europe et en Asie, on observe des profils très différenciés. Certains pays gagnent des rangs (Allemagne, Danemark, Espagne, Japon, Malaisie). D«autres glissent dans le classement (Italie, Grèce, Chine, Corée du Sud).
60 pays sous la loupe
L'IMD relève aussi la bonne performance de l«Allemagne qui remonte de trois rangs pour atteindre le sixième. Le principal partenaire commercial de la Suisse affiche des indicateurs macroéconomiques en progression, qui laissent présager un impact positif sur les échanges commerciaux futurs.
Le rapport 2014 de l'IMD a évalué la compétitivité de 60 pays sur la base de 338 critères. Deux tiers des données proviennent de statistiques nationales et internationales. Un tiers résulte de sondages d'opinion.
ats
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