Interview de Vitali Klitschko«La Russie doit payer pour ses activités criminelles»
Livraisons d’armes et déblocage des fonds russes gelés: au Forum économique mondial de Davos, le maire de Kiev demande plus de force face à Poutine.

Sa poignée de main correspond à ce que l’on attend de quelqu’un qui a mis 87% de ses adversaires K.-O. dans le courant de sa carrière de boxeur. Son garde du corps, plus petit d’une demi-tête que Vitali Klitschko, mais au regard toujours en éveil, s’écarte. Le maire de Kiev s’assied à une table du WEF de Davos, puis il tape quelque chose sur un smartphone que lui a tendu son assistante. Il fronce les sourcils, puis rit. «Encore cinq minutes», dit-il et prend un selfie avec son frère Wladimir. Puis il pose son smartphone et pousse de côté sa tasse de thé noir à moitié vide.