Liberté d’informer en dangerLa presse suisse et internationale se mobilise pour Julian Assange
Médias, journalistes et éditeurs ont lancé mercredi à Genève un appel à relâcher le fondateur de WikiLeaks au nom de la liberté de la presse.

175 ans de prison. C’est ce que risque Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks à l’origine de la fuite de milliers de documents secrets, s’il est extradé vers les États-Unis. Inacceptable pour les organisations de journalistes et d’éditeurs ainsi que pour les 15 rédacteurs et rédactrices en chef suisses et étrangers qui ont lancé, mercredi à Genève, un «appel à libérer Julian Assange au nom de la liberté de la presse». Une mobilisation de la profession sans précédent, qui fait suite à l’autorisation donnée vendredi dernier par la ministre de l’Intérieur britannique, Priti Patel, de livrer Julian Assange, accusé d’espionnage, à Washington.