La presse d'opposition, bête noire de la Turquie d'Erdogan, se fait museler
Les nombreuses atteintes contre les médias indépendants font craindre une couverture biaisée des élections de dimanche.

Les partisans du mouvement de protestation ont siégé devant la Télévision Kanalturk à Istanbul (Turquie).
CEM TURKEL
Nouveau vent d'inquiétude dans la sphère médiatique turque après la mise sous tutelle manu militari mardi par la police d'Ankara de la holding Koza Ipek, propriétaire de plusieurs titres de presse dont les quotidiens Millet ou Bugün. Le groupe (également présent dans le secteur énergétique et minier) est soupçonné de soutenir activement le mouvement de Fethullah Gülen, ancien allier de l'AKP et aujourd'hui ennemi n°1 du président Erdogan.