«La politisation de l'humanitaire, c'est le pire qui pouvait arriver»
Le directeur du CICR, Yves Daccord, estime que ce n'est pas au Conseil de sécurité d'organiser la logistique de l'aide d'urgence.

A Genève, au siège du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), on suit de très près l'évolution de la situation à Alep. Les équipes déployées sur le terrain essaient d'accéder aux poches restées jusque-là hors d'atteinte. Pour le directeur du CICR, Yves Daccord, la complexité du conflit syrien a porté encore plus haut l'exigence d'impartialité.