«La politisation de l'humanitaire, c'est le pire qui pouvait arriver»
Le directeur du CICR, Yves Daccord, estime que ce n'est pas au Conseil de sécurité d'organiser la logistique de l'aide d'urgence.

Yves Daccord: «Nous devons composer avec cette nouvelle réalité qui est l'explosion du nombre d'acteurs non étatiques, sept à huit fois plus nombreux...»
AFP
A Genève, au siège du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), on suit de très près l'évolution de la situation à Alep. Les équipes déployées sur le terrain essaient d'accéder aux poches restées jusque-là hors d'atteinte. Pour le directeur du CICR, Yves Daccord, la complexité du conflit syrien a porté encore plus haut l'exigence d'impartialité.