«Le retrait de la plainte n’intervient pas parce que notre conception du droit a changé, mais parce que nous devons reconnaître que l’actuelle procédure interfère et bloque en partie le processus de vote» au sein de la Fédération internationale, a expliqué dimanche Stefan Schwarzbach, membre du comité de direction de la fédération allemande DSV, à l’agence allemande de presse SID, filiale de l’AFP.

Ancien PDG de l’équipementier sportif Head, Johan Eliasch avait d’abord été élu pour un an président de la FIS en 2021, à la suite du décès de l’ancien patron du ski mondial, le Suisse Gian-Franco Kasper. Seul candidat lors d’un Congrès agité en coulisse en mai 2022 à Milan, il avait été réélu pour un mandat de quatre ans.

Les fédérations allemande, autrichienne, suisse et croate de ski contestaient certains points techniques de l’élection à Milan, où Eliasch était le seul candidat. Lors du vote, les délégations ne pouvaient voter que «oui» ou s’abstenir, le «non» n’était pas possible. La DSV avait parlé d’une «farce».

Selon plusieurs sources du monde du ski, cette saisine visait surtout à montrer les muscles dans le dossier des droits télés et marketing, réforme prioritaire du président Eliasch à laquelle ces mêmes fédérations s’opposent.

Eliasch souhaite reprendre la main sur leur commercialisation, alors que jusqu’à présent la FIS laissait la gestion des droits aux fédérations nationales, organisatrices des différentes épreuves du circuit annuel de la Coupe du monde.

AFP

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