La peur s'empare de toute l'industrie du luxe
Le groupe Richemont ou le français Hermès voit leur bénéfice chuter. Un certain âge d'or disparaît.

Alain-Dominique Perrin, administrateur exécutif de la Compagnie Financière Richemont, admet que «l'horlogerie suisse est dans une période effrayante».
© Olivier Vogelsang / Tamedia
Le point d'activité auquel s'est livré mercredi le deuxième plus grand conglomérat mondial de marques de luxe a donné froid dans le dos à tout un secteur. Le groupe Richemont – qui convoquait à Genève ses actionnaires en assemblée générale – s'attend à une chute de 45% des bénéfices opérationnels qui seront inscrits à la fin de septembre dans ses comptes semestriels.