Équipement publicLa pataugeoire de Thônex transformée en jeux d’eau
L’infrastructure, difficile à entretenir, sera remplacée par un «parc aqualudique».

Un crédit d’investissement de près d’un million de francs a été accepté mardi à l’unanimité par le Conseil municipal de Thônex pour créer un «parc aqualudique» à la place de la seule pataugeoire de la ville.
Celle-ci a été construite à la fin des années 60 au cœur du préau de l’école Adrien-Jeandin. Une trentaine d’années plus tard, un ponton de fermeture a été réalisé, afin de limiter les problèmes d’hygiène et de sécurité. Mais avec la densification qu’a connue le secteur, un afflux très important d’enfants a été constaté dans cette infrastructure de petite taille. Les autorités ont donc entamé une réflexion pour remédier à ce problème.
Le projet retenu est composé d’équipements aquatiques qui fonctionneront sur horloge. Ainsi, les récréations ne seront pas perturbées. L’impact sur le site semble être minime puisque seul le remplacement d’un arbre malade est prévu, le reste de la végétation est conservé. La zone aqualudique est décrite comme une composition «de divers jets, geysers, canons à eau et seaux qui se vident sur les utilisateurs au moment où ils sont remplis. Une source alimentera un petit ruisseau qui serpentera à travers les multiples activités. De petits rochers jalonneront ce cours d’eau.»
Un meilleur sort qu’à Onex
Le maire Marc Kilcher (PLR) s’est félicité que la nouvelle installation puisse offrir «une variété de jeux pour les différentes tranches d’âge» et a relevé que jusqu’à maintenant, «chaque soir une équipe devait fermer la pataugeoire et revenir le matin. Désormais, nous contrôlerons le débit d’eau, ce qui offrira un peu de répit dans l’entretien de cette zone soumise à forte demande.» Le conseiller municipal Pierre Bickel (Alternative) a salué ce «complément judicieux à la piscine communale». Son homologue PLR Fabrice Boux de Casson apprécie pour sa part des «coûts d’entretien inférieurs».
Pour rappel, en mai 2017, les habitants d’Onex avaient refusé en votation un projet similaire. Un référendum avait été déposé par le MCG et l’UDC, et le PLR s’y était également opposé. La hauteur de l’eau avait donc dû y être abaissée à 20 cm (au lieu de 50) pour respecter les recommandations du Bureau de prévention des accidents

Sophie Simon est journaliste à la rubrique genevoise depuis 2011. Elle enquête notamment dans les domaines de l'éducation, la santé, le tourisme, la politique. Elle couvre aussi les rapports de la Cour des comptes et les arrêts du Tribunal fédéral. Elle est titulaire d'un master en journalisme du CELSA (Sorbonne).
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