La nouvelle vie dorée du Grand Théâtre
À quelques mois de sa réouverture, la maison a retrouvé son éclat. Visite.

En quelques semaines, il s'est défait des voiles qui cachaient depuis près de deux ans sa façade. Le majestueux Grand Théâtre, qui en impose tel un paquebot sur la place Neuve, montre désormais quelques-uns de ses nouveaux traits aux passants. De loin, on aperçoit déjà la luminosité nouvelle qui se dégage des parties externes, on saisit les tonalités claires et le brillant des dorures fines, qui racontent par petites parcelles la cure de jouvence à laquelle se soumet depuis de longs mois ce haut lieu de l'art lyrique. Mais qu'en est-il de la partie aujourd'hui invisible au public, des salles multiples et des lignes fastueuses de certaines d'entre elles? Que sont devenus les espaces plus enfouis du bâtiment, ces pièces a priori moins nobles sises dans les sous-sols? Et que faut-il attendre des nouveaux lieux souterrains, créés de toutes pièces par excavation?