Je freine donc je pollueLa lutte contre les suies de freinage est lancée
Elles forment désormais le gros des particules ultrafines rejetées par nos véhicules. Surprise: les électriques sont très loin d’être vertueuses. Leur limitation se joue à Genève, Bruxelles ou Seattle.

Ce sont les autres suies toxiques. Pas celles des pots d’échappements, dont les rejets ont été divisés par plus de quatre en vingt ans, grâce à la mise en place généralisée de filtres à particules sur les véhicules. Mais les poussières riches en métaux ou en plastique dispersées par l’abrasion des freins ou des pneus.
Réunie il y a quinze jours à Genève sous l’égide de l’agence onusienne UNECE, le forum mondial pour l’harmonisation de la régulation des véhicules a annoncé l’élaboration d’un cadre de mesure standardisé de cette pollution liée au freinage. Une étape indispensable à toute limitation de ces rejets, dont les détails seront actés en juin 2022. Soit quelques mois avant que l’Europe intègre éventuellement la traque de ces poussières dans son nouvel arsenal antipollution.