Violences domestiquesLa justice genevoise rappelée à l’ordre dans une affaire d’abus sexuels
Le Tribunal fédéral ordonne d’instruire la plainte d’une femme dénonçant son ex-mari. Le Ministère public avait classé.

C’est une affaire qui met en lumière la difficile mission de la justice face aux violences sexuelles dans le cadre du huis clos domestique. Lorsqu’une victime dépose une plainte pénale, faut-il automatiquement ouvrir une enquête? Lorsque la parole de l’un contre la parole de l’autre est le seul élément à disposition du procureur, celui-ci doit-il classer l’affaire faute de preuves?