Expositions photographiquesLa fugace vie des fleurs invite à méditer sur la finitude
En immortalisant la flétrissure des plantes, Katharina von Flotow tend un miroir à nos métamorphoses. «Memento mori» se décline en deux accrochages et un livre.

«J’aime qu’on voie la fragilité de ces plantes. Je trouve qu’elles ressemblent à notre peau.»
Pour réaliser cette série de scanogrammes, Katharina von Flotow a laissé le cours des jours faire son œuvre sur des bouquets. Intitulé «Memento mori» («Souviens-toi que tu es mortel»), ce magnifique travail se décline en trois volets, aux cimaises de la galerie Alexandre Mottier, en grand format dans le parc des Bastions, ainsi que dans un beau livre paru aux Éditions Till Schaap.