Série théâtraleLa fin du monde, entre prédication et bouffonnerie
À Saint-Gervais, Louis Bonard livre à point nommé une interprétation toute personnelle de «L’Apocalypse» de Jean. Quatre épisodes contrastés qui sèment la malédiction sur Netflix.

Elle est sur toutes les lèvres, la catastrophe planétaire que nous prédisent les collapsologues de tout poil. L’humanité n’aurait plus que quelques années devant elle; pourtant elle continue de foncer droit à sa perte. Artiste complet pratiquant le jeu d’acteur, l’écriture, la performance, mais aussi le piano, le chant et le théorbe, Louis Bonard, 27 ans, choisit de se tourner vers le modèle d’un genre littéraire millénaire, «L’Apocalypse» selon saint Jean. Un genre dont il commence par noter la portée optimiste puisque, selon son étymologie grecque, le mot signifie «révélation».